Vocation or not vocation ?
Bonjour, bonjour,
Certain(e)s d'entre vous le savent, je vais bientôt déménager et m'éloigner de la vie parisienne pour celle d'une douce et heureuse vie de famille recomposée en bord de mer.
Outre la logistique que cela nécessite, je vais bientôt quitter mon travail et mes collègues (snif, je sens que ça va être très difficile).
Je regarde les annonces d'emploi sur la toile et, pour tout vous dire, je cherche un métier de commerciale (je sais c'est très vaste).
Parce que mon rôle de "formatrice" pour mon métier actuel étant très ciblé sur l'activité que j'exerce, je ne souhaite pas poursuivre dans cette voie.
Pourtant, je ne suis pas non plus prédisposée à être commerciale.
Cela pourrait paraître bizarre pour certains, mais je suis toujours partie du principe que, être commercial, ne peut pas être une vocation : on devient commercial parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre !
Enfin, du moins, personnellement c'est mon cas !
Malheureusement, je n'ai pas eu mon bac, la faute à "pas d'chance" il paraît.
Je pense plutôt que c'était surtout dû au fait que j'avais rencontré mon 1er ptit copain sérieux 15 jours avant les épreuves et que je me suis fait opérée de ganglions sous les aisselles 48h avant (sans oublier la coupe du monde de foot! et oui, on était en 98 !!).
Pour moi, je n'ai AUCUNE excuse ! Putain d'hormones quand on a 18 ans !
Bref, bye bye à l'époque l'inscription au DEUG d'histoire je me suis orientée vers mon choix N°2 qui était déjà bouclé (l'anticipation des risques: toujours les prévoir pour mieux rebondir !).
Je me suis donc orientée vers un BTS action commerciale en alternance que j'ai obtenu haut la main !
J'aime le contact avec les gens, je suis d'ailleurs plus à mon aise en B to C qu'en B to B, néanmoins, je n'ai jamais eu l'impression d'être épanouie dans ma vie professionnelle, même après ma dernière évolution de formatrice commerciale.
Moi ce qui me botte, c'est les gosses ^^ D'ailleurs à la base, mon inscription en fac d'histoire avait pour but unique de pouvoir passer le concours de l'Iufm afin d'être instit.
Adieu joli rêve ! Mais c'est un mal pour un bien au final car gérer au quotidien 3 loulous à la maison, même si ça n'a rien à voir je ne sais pas si j'aurais eu la patience d'en gérer une vingtaine tous les jours pendant 40 ans : Mes RESPECTS à celles et ceux qui ont choisi ce métier, une vraie vocation pour le coup.
Une fois que j'ai eu mes enfants, j'ai bien pensé devenir assitante maternelle mais là encore, pas pour moi. Cumuler presque intégralement 2 congés parentaux et rester à la maison ont eu raison de moi : il me faut un emploi à l'extérieur de mon home sweet home.
Quand je suis revenue vivre en région parisienne il y a quelques années, une amie m'a parler de la possibilité d'être AVS, Auxiliaire de Vie Scolaire : CA, ça me plairait beaucoup, énormément même mais bosser en CDD d'un an renouvelable 6 fois maxi pour être rémunérée 600 € par mois, le tout avec 3 bouches à nourrir, je ne peux pas.
Il y a bien un métier auquel je pense depuis de nombreuses années, un métier qui a toujours été un doux rêve, une envie parfois même un sentiment de besoin, une étrange impression que dans ce métier je serai accomplie.
C'est ce qu'on ressent quand un métier est une vocation ?
Toujours est-il que ça restera un doux rêve malheureusement ...
Ce métier est plus qu'un métier, comme on dit, c'est "le plus beau métier du monde" : Sage-femme.
Je me sens irrépressiblement attirer par ce métier. Être sage-femme c'est être à l'écoute de la Femme, du couple, de l'enfant. C'est aussi conseiller, rassurer, guider, accompagner, motiver, informer et parfois un peu aussi bousculer. En tout cas, c'est l'idée que je m'en fais.
J'aime vraiment ce métier, et, dernièrement, cette idée (lubie ?) m'accompagne de plus en plus, me hante presque. Surtout car je me pose beaucoup de questions concernant mon prochain emploi suite à mon déménagement : et si c'était le bon moment justement pour faire une formation ? reprendre mes études ? changer de voie et me réorienter vers un métier qui me correspondra plus ?
Malheureusement, la réalité de la vie est là ...
Aujourd'hui j'ai 3 enfants, un chéri "futur-conjoint" avec qui je dois me coordonner, des factures à payer.
Parce que souvent c'est bien à cause de tout ça qu'on est freiné. Reprendre mes études signifierait ne plus avoir de salaire pendant un certain temps et déjà, rien que cet argument est un énorme frein.
Suite à cela vient la Raison (enfin surtout celle des autres car j'ai toujours été déraisonnable et peu lucide) : reprendre des études à mon âge, en particulier par une 1ère année de médecine c'est directement aller au "casse-pipe". Du moins c'est ce qu'on me dit, alors j'ai fini par le croire.
C'est dommage, mes enfants grandissent, j'ai comme cette impression que ça aurait été le bon moment niveau timing mais ça ne restera qu'un doux rêve.
Du coup, je me questionne beaucoup quant à mon avenir professionnel ... J'ai besoin d'être heureuse et épanouie dans ma vie pro autant que dans ma vie perso, pourtant j'ai cette horrible impression de regarder encore et toujours dans la mauvaise direction, de prendre la mauvaise voie ...
Qu'en pensez-vous ?
Le métier que vous faites aujourd'hui est-il celui de vos rêves, celui dont vous reviez depuis longtemps ?
~°~